Qu'appelle-t-on en France "la révolution citoyenne"?

Vous savez ce que signifie aller voter: c'est assurément un acte citoyen, oui mais pas que...C'est exister, faire entendre sa voix, être égal au plus puissant: notre voix ne vaut pas moins que celle de l'ultra-riche, elle vaut autant, ni plus, ni moins! Dans cet acte, somme toute, banalisé, voire dévalorisé de plus en plus, pas de révolution pourtant! juste un droit, mais alors c'est quoi la révolution citoyenne en France?

A observer les pays qui sont maintenant gouvernés par une vraie Gauche sociale (ou "socialiste", au sens générique du terme), non libérale celle-là, refusant le grand capitalisme, il s'avère que c'est le peuple lui-même qui a pris conscience de ses droits et du droit à la parole, du droit à se mêler des affaires de son pays et de l'Etat: la révolution citoyenne a, par exemple, permis en Amérique du Sud ou encore dans ce petit pays qu'est l'Islande, de rédiger une nouvelle Constitution, par une assemblée de citoyens, pas forcément des politiques, mais des gens du Peuple: une assemblée constituante!

La révolution citoyenne, c'est aussi des gens qui se rassemblent pour parler du monde dans lequel on veut vivre, des règles à respecter dans le pays (ce qu'on appelle la politique quoi!), d'un Etat qui se préoccupe avant tout de son peuple, pas de la finance... Bref, c'est le renversement des intérêts: la politique au service du Peuple en premier, pas d'une élite d'ultra-riches!

En France, nos assemblées du FdG en sont le meilleur exemple: à bas les partis politiques traditionnels libéraux! De plus en plus de citoyens, non adhérents à un parti en rejoignent d'autres qui sont encartés dans des partis de la vraie Gauche sociale "pour le peuple avant tout", mais le souci est le même: décider ensemble et non laisser la politique à une élite: voilà comment commence notre révolution citoyenne!

Bravo Admin pour cette définition de la révolution citoyenne qui donne également une belle idée de ce qu'est la démocratie. Aujourd'hui, où est-elle cette démocratie ?
Que nous montre-t-on à la télé ? Des CRS affrontant des ouvriers de Goodyear et l'on nous remontre ces images en boucle. Dans quel but ? Faire peur aux gens et montrer que les ouvriers sont des gens détestables ?...Autre image édifiante (celle-là se trouve dans le zapping actu d'Orange du 12 mars), un citoyen interpellant Hollande lors de son déplacement à Dijon et qui se fait embarquer par 2 gardes du corps. Elle est où la démocratie ???...

La Révolution citoyenne a aussi pour objectif de dénoncer les vrais coupables de cette crise. Il faut se méfier de ce que certains journaux peuvent laisser faire croire. Voici un exemple ( dans L'Union du 25 avril)

"Pas de sortie de crise avant fin 2015 pour 66% des Français, selon un sondage :
Deux tiers des Français (66%) estiment que le pays ne sortira pas de la crise économique avant fin 2015, une proportion en forte hausse par rapport à novembre 2012 (49%), selon un sondage CSA pour BFMTV rendu public jeudi.

A la question "à votre avis, quand la France sortira-t-elle de la crise économique?", 1% des personnes interrogées répondent d'"ici la fin de l'année", 7% "en 2014", 16% "en 2015" et 66% "plus tard". Dix pour cent ne se prononcent pas.

"Ce fort pessimisme se vérifie largement auprès de l'ensemble des catégories de population interrogées", a commenté CSA dans un communiqué.

Si les 18-24 ans sont en effet un peu plus pessimistes que leurs aînés (78% estiment que la France ne sortira pas de la crise avant fin 2015, pour 62% des 50-64 ans), cadres et ouvriers sont aussi nombreux à ne pas voir d'issue avant fin 2015.

Les sympathisants de gauche sont en revanche plus optimistes: 44% croient possible une sortie de crise avant fin 2015, contre seulement 18% des sympathisants de droite et 9% de ceux du Front national.

Sondage réalisé par internet les 23 et 24 avril sur un échantillon représentatif de 997 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d'après la méthode des quotas."

2 commentaires parmi d'autres :

* Tant qu'il y aura trop d’assistanat et que l'on ne cessera pas l'émigration on n'en sortira pas c'est simple

* "Chassez les immigrés" "Supprimez les assistés" Voilà l'éternelle rengaine de ceux qui jalousent le moindre petit avantage accordé aux petites gens. Mais sauriez-vous vivre comme ces gens_là ? Ils ne demanderaient qu'à pouvoir vivre décemment si l'on leur en offrait la possibilité. Cherchez un peu plus loin le vrai coupable : tous ces financiers, tous ces patrons du CAC40 qui gagnent plus de 1000 fois le SMIC, tous ces actionnaires qui jouent aux apprentis capitalistes. Ce sondage n'est fait que pour semer la zizanie, il ne faut pas tomber dans le piège.

Dans d'autres journaux (Le Point du 25 avril), on peut trouver un tout autre point de vue :
L'année 2008 a-t-elle provoqué une cassure entre les Français ? À l'heure où le pouvoir d'achat subit une baisse historique, l'édition 2013 par l'Insee de la publication Les revenus et le patrimoine des ménages revient sur les années qui ont suivi la crise financière devenue alors crise économique. Qu'y apprend-on ? Qu'en moyenne, sur la période 2008-2010, la moitié des ménages français ont vu leurs revenus continuer à croître, tandis que ceux de l'autre moitié ont baissé.

Quand on regarde la courbe (voir ci-dessous), le découplage est frappant. D'un côté, du premier au cinquième décile, soit 50 % des ménages, la chute est rude tant en 2009 qu'en 2010. Pour cette partie de la population, le pouvoir d'achat a commencé à décroître il y a cinq ans déjà. Les transferts sociaux ont certes amorti la chute : en 2009, la baisse du revenu des 10 % des ménages les moins aisés aurait été de 4,6 % (au lieu de 1,2 %) sans redistribution. Mais les dispositifs exceptionnels (nombreuses primes en 2009, notamment) n'ont pas été reconduits et la hausse du smic est restée faible. En haut de l'échelle sociale, le niveau de vie de l'autre moitié des Français a lui augmenté, et ce, malgré la mauvaise conjoncture.

Pour finir, je ne peux que vous inviter à lire l'article "Il faut montrer du doigt les responsables" dans le blog de Rémi Vincent.